Nos camarades antifascistes de la région Rhône Alpes nous ont fait parvenir un bilan concernant les principaux événements et les violences identifiées de l’extrême droite radicale en 2017, qui montre la vitalité et la dangerosité de cette mouvance dans la région. En espérant que cette liste puisse servir d’électrochoc pour des mobilisations antifascistes larges l’an prochain…
janvier
28/01 : concert de métal néonazi à Saint-Genix-sur-Guiers en Savoie, avec près de 500 spectateurs.
29/01 : Rencontre au bar du GUD à Lyon avec le groupe néonazi haut-savoyard de Black métal
février
02/02 : agression de deux jeunes hommes identifiés comme «gauchos» par huit militants nationalistes à Lyon après un rassemblement identitaire.
11/02 : réunion de lancement officiel de la section « Civitas Savoie » (catholiques intégristes) à Chambéry en présence d’Alexandre Gabriac.
26/02 : attaque contre la « Maison des Passages » dans Vieux-Lyon avant une conférence publique « contre le racisme, les violences policières, la hogra, la chasse aux migrants ».
Mars
11/03 : conférence de Pierre Fabre (Egalité & Réconciliation) sur « le retour à la terre et la permaculture » à Grenoble.
25/03 : conférence de Béatrice Bourges (Printemps Français / « Manif Pour Tous ») et de Jean- Michel Vernochet (Egalité & Réconciliation) dans les environs de Bellegarde.
27/03 : attaque de Radio Canut à Lyon par des fascistes
Avril
01/04: Tournoi de Kick-Boxing à Genève par « Kalvingrad Patiote » avec « Autour du Lac »
08/04 : Dîner politique à Chaponost (Rhône) en présence de Jean-Marie Le Pen en soutien à sa structure « Comité Jeanne »
18/04: Intimidations et menaces à domicile sur des journalistes de Rue89 à Lyon
Mai
20/05 : Réunion publique d’Alain Escada et d’Alexandre Gabriac pour les élections législatives dans la salle Elsa Triollet à Saint-Martin-d’Hères (banlieue de Grenoble).
Attaque d’un camp de migrantEs à Grenoble par des motards néonazis
27/05 : Lancement du nouveau mouvement « Bastion Social » par l’occupation d’un bâtiment municipal au cœur du centre-ville de Lyon. Ce nouveau mouvement est initié par le GUD de Lyon, groupe néofasciste ultra-violent détenant un bar, un salon de tatouage et un magasin de vêtements à Lyon.
 
            







